Le Projet

Une aventure maritime, humanitaire et artistique, le rêve d’un monde écoresponsable et solidaire

Le nouveau projet d’expédition de notre artiste-marin au grand cœur :  » Poussin sur la Banquise « 

Partir jouer de l’accordéon sur la banquise ?

Un projet fou et ambitieux de Sébastien Baron, Artiste-rêveur, marin à ses heures…

Après son aventure transatlantique poético-solidaire  » L’Effet Indigo « , Sébastien va encore plus loin : l’idée est de créer un petit voilier innovant de 6 m, capable de naviguer parmi les glaces afin de s’envoler direction le Groenland.

Son objectif ? Partir à la rencontre des peuples inuits sédentarisés dans le village de Tasiilaq, tisser des liens du cœur, abolir les frontières, apporter un soutien humanitaire grâce à des ateliers de pratiques artistiques (magie, musique…).

Ce voyage, filmé, permettra la création à son retour d’une œuvre artistique unique sous la forme d’un ciné-concert.

Une expédition porteuse de puissants messages écologiques et solidaires…

Après le départ pour l’expédition  » L’Effet Indigo  » en 2017, la création du spectacle éponyme en 2019, puis celle de son ciné-concert en 2021, Sébastien Baron nous embarque dans une nouvelle folle aventure, encore plus ambitieuse !

Le projet  » Poussin sur la Banquise «  consiste à mettre en œuvre des idées nouvelles pour aller dans le sens d’un développement durable et solidaire

 » Poussin sur la Banquise  » est un projet d’expédition artistique mêlant art, aventure, et solidarité à bord d’un voilier minimal et innovant, de Bretagne à la banquise Arctique, là où le réchauffement climatique est palpable. Son intention est d’utiliser l’Art comme outil de connexion entre les peuples au-delà des frontières, et le ciné-concert pour faire voyager, éduquer et sensibiliser le public à des valeurs fondamentales : l’écoresponsabilité, la consommation, la liberté de créer et la solidarité, les richesses véritables.

Naviguer dans les glaces

La nouvelle destination de Sébastien ?

Le Groenland ! Plus spécifiquement Tasiilaq, petit village situé sur sa côte est. Il y offrira des ateliers de pratiques artistiques, afin de tisser du lien avec les locaux, et d’apporter par ce biais du soutien humanitaire à une population en souffrance.

Le Grand Nord, le rêve de gosse de Sébastien

Féru des explorations de Jean-Louis Étienne depuis tout petit, il se tourne en toute logique vers une expédition polaire après avoir exploré le climat tropical des Antilles grâce à L’effet Indigo.

Dans le Grand Nord, il a en effet la certitude de pouvoir plonger dans des étendues de Nature sauvage encore intactes.

Pourquoi Tasiilaq ?

Dans un premier temps, Sébastien envisage de partir pour le Svalbard. Mais son désir est également de d’échanger avec des peuples autochtones, de rencontrer leur culture, leurs racines. Son choix se tourne alors vers Tasiilaq, berceau d’une population inuit sédentarisée.

Ce sera donc le Groenland !

Lorsqu’il découvre le documentaire de Marion Touboul et Johann Prod’homme qui évoque la jeunesse en perdition du village, son choix prend tout son sens : dans ce village reclus, particulièrement touché par la dépression, l’alcoolisme et le suicide, les jeunes ne croient plus en l’avenir. Sébastien pourra y apporter un soutien humanitaire en partageant sa passion pour les pratiques artistiques et les échanges culturels.

Sur place, Sébastien utilisera ses outils afin de favoriser le développement individuel et collectif, dans le respect de l’environnement.

Jouer de l’accordéon sur la banquise ?

Jouer de l’accordéon sur la banquise serait-ce le symbole d’une utopie?

Sébastien souhaite un projet simple, inédit. Quelque chose de fou, qui n’a jamais été fait auparavant : jouer de l’accordéon sur la banquise.

Un symbole, une prouesse artistique engagée, dans une Nature fragile, particulièrement touchée par le réchauffement climatique.

Un geste de célébration et de sensibilisation, mais aussi une manière de faire cohabiter en harmonie l’Homme, l’Art et la Nature.

Cet acte symbolique sera le prétexte de notre expédition polaire.

La Voile, un mode de déplacement écologique

Fasciné par la voile depuis toujours et navigateur expérimenté, Sébastien aime incarner les valeurs de ce mode de déplacement : naviguer au fil de l’eau et au gré du vent, c’est trouver l’équilibre entre lâcher prise pour se laisser porter par la Vie, et garder la maîtrise de sa trajectoire ou encore anticiper, calculer et planifier pour s’assurer un voyage sécure.

Poussé par l’énergie du vent, notre skipper limite ainsi autant que possible son impact sur notre environnement.

La voile est également un outil emblématique des grandes explorations et un symbole de liberté.

Lors de cette aventure, Sébastien Baron, marin et artiste forgeant son univers depuis le plus jeune âge, ira donc à la rencontre des habitants du Groenland poussé par le vent.

Découvrez ICI le portrait de Sébastien.

Aller encore plus loin : créer un petit voilier innovant, Poussin

Avec l’Insolite Compagnie, notre désir est de nous mettre en mouvement, de proposer des projets innovants qui vont encore plus loin dans les valeurs que nous portons ! Là où un voilier classique est bien plus écologique qu’un avion, nous savons qu’il y a encore de nombreux progrès possibles en la matière. C’est pourquoi Sébastien a voulu créer Poussin, un petit voilier jaune de six mètres de long, conçu spécialement pour aller naviguer dans les glaces. Poussin se veut à la fois écologique et performant, tant dans sa conception que son fonctionnement ; plus respectueux des fonds marins et moins impactant sur l’équilibre de la faune.

L’homme pourrait-il ainsi voyager sans perturber son écosystème ?

Pour faire naître ce prototype, Sébastien Baron fait appel à Sébastien Roubinet. Ce dernier doit apporter son expertise aux idées de notre navigateur, optimiser la conception de Poussin et prendre en charge sa fabrication dans son atelier du Vercors.

En cohérence avec son objectif, le mini voilier Poussin rassemble de nombreuses innovations techniques (moteur électrique sans hélice (FinX), alimentation en panneaux solaires et pédalier, résine bio-sourcée…) pour un impact réduit. Une conception visant à trouver l’équilibre entre sécurité, confort et écologie.

Les travaux démarrent en 11/2020, Poussin est mis à l’eau en 11/2021 pour un baptême officiel organisé au printemps 2022.

→ Découvrez les images de sa naissance en cliquant ICI pour visionner le premier teaser de l’expédition.

→ Pour en connaître plus sur les caractéristiques techniques du voilier, c’est par ICI !

Des ateliers de pratiques artistiques

Comme il l’avait fait lors de son escale au Cap Vert pour  » l’Effet Indigo « , Sébastien va offrir des ateliers artistiques aux habitants de Tasiilaq.

Un moyen comme un autre de partager – pour remercier la population de son accueil, de ses partages – et de nous permettre de plonger avec lui au cœur de leur culture et de leurs racines.

Mais ce n’est pas que cela ! Artiste professionnel depuis de nombreuses années, Sébastien s’intéresse beaucoup à l’impact des pratiques artistiques sur le bien-être.

Les bénéfices de ces pratiques :

  • sorties de sa zone de confort, dépassement de soi
  • création d’un sentiment de satisfaction, de contentement
  • changement des habitudes, augmentation de la créativité, de la joie
  • impact sur la confiance et l’estime de soi
  • création de lien social
  • les pratiques artistiques favorisent également la mise en mouvement des énergies, l’expression de soi . Elles permettent de sortir des zones  » figées « , de rouvrir l’espace des possibles psychologiquement

L’Art permet de se réaliser, de grandir, en observant le monde qui nous entoure avec, sous-jacente, l’idée de partage. Il a aussi la plupart du temps un faible impact sur notre environnement.

Sébastien utilisera donc son bagage artistique multiple pour entrer en contact avec les locaux.

Les disciplines qui seront privilégiées sont la musique et la magie : universelles, faciles à mettre en œuvre de manière spontanée et à pratiquer en société. Au cours d’ateliers organisés au sein d’une école, mais aussi de manière informelle : Sébastien proposera la transmission de quelques tours de magie simples. En apprenant un unique tour de magie chacun de leur côté, les habitants du village pourront à leur tour présenter leur nouveau tour à d’autres, et pourquoi pas l’échanger par la suite : un laboratoire créateur de lien social.

Avec cette expédition, L’Insolite Compagnie contribue à promouvoir la complémentarité de ces trois fondamentaux : l’Humain, la Nature et l’Art.

Un véritable échange culturel

Si vous avez suivi  » L’Effet Indigo « , vous savez comment procède Sébastien : l’ambition du voyage n’est pas seulement d’aller vers l’autre, mais bien de tisser du lien entre les cultures, grâce à l’Art en tant que langage du cœur, qui abolit les frontières de l’espace, du temps, du langage ou encore de la différence sociale et culturelle.

L’Art rassemble.

Les pratiques artistiques peuvent devenir actrices du changement des consciences et de l’ouverture à l’autre. Elles sont créatrices de beauté, de joie, de complicité, elles reconnectent chacun à ses émotions, ses rêves ou ses envies, ranimant l’envie et la Vie chez ceux qui les pratiquent, autant que chez ceux qui les reçoivent.

Comme il l’avait fait lors de sa précédente expédition, Sébastien va donc proposer à des élèves d’une école de Bretagne des ateliers artistiques durant l’année scolaire 2025/2026.*

Il invite les enfants à tester diverses disciplines artistiques : initiation à la magie, musique, manipulation d’objet, théâtre, expression corporel, réalisation d’un film à la Méliesse…*

Juste avant le départ, un dernier atelier visera à fabriquer de petites maracas en forme de petit Poussin à partir de bouchons métalliques récupérés par les enfants et remplis de riz. Chacun d’eux personnalisera sa maracas à sa guise. L’idée est de créer un petit instrument de musique à partir de matériaux recyclés et avec les moyens du bord.

Ces ateliers seront filmés, et les maracas créées par nos petits bretons embarquées dans le coffre à trésor de Poussin, puis offertes à des écoliers(ères) Inuits, suite au visionnage des vidéos tournées en Bretagne.

Une communication par l’image, qui n’a pas besoin de mots.

Les enfants Inuits seront à leur tour filmés en train de chanter avec leurs maracas.

Sébastien pourrait également proposer des créations musicales à partir d’éléments de leur quotidien aux plus grands (toujours avec les moyens du bord) ! Par exemple : des carillons de glace, des shakers faits avec des seaux remplis de cailloux, des chants, percussions corporelles, sons créés avec de l’eau, des carillons éoliens, etc, libre cours à l’imagination !…

*Ci-dessous un exemple d’échange entre des enfants bretons et Cap Verdiens, lors du précédent projet L’Effet Indigo.

Le voyage

L’appareillage de Bretagne vers l’Arctique est quant à lui prévu en avril 2026, pour une expédition de six mois. Le point d’arrivée est Tasiilaq, à la limite sud de la banquise estivale, là où la société de consommation peine à pénétrer…

C’est l’occasion de se confronter à d’autres façons de vivre, et d’en retirer un témoignage, une expérience.

Le retour en Bretagne est prévu en octobre 2026, les premières du ciné-concert début 2027.

Le spectacle : un projet éducatif et pédagogique

A son retour, Sébastien Baron réalisera un carnet de voyage sous la forme d’un ciné-concert joué principalement à l’accordéon, un outil propice pour susciter la rencontre et l’échange avec le public. Un format léger techniquement et adaptable aux médiathèques, aux écoles comme aux salles de spectacle.

Mais qu’est-ce donc qu’un ciné-concert ?

Il s’agit de la projection d’un film racontant en images toute l’aventure. Nul besoin de paroles pour narrer ce voyage extraordinaire, c’est en musique, un langage universel, que Sébastien accompagnera son récit.

Un format de spectacle live peu courant qui allumera des étoiles dans les yeux des petits et grands.

Il permettra de présenter les enjeux de cette aventure d’abord en image et en musique, mais aussi avec un temps d’échange dédié avec le public programmé suite à la représentation.

Le message de ce projet

Un poussin sur la banquise ? N’importe quoi ! T’as vu ça où ? !…

Concevoir l’idée d’un poussin sur la banquise… humm… pas évident. Mais en y regardant de plus près, en rassemblant des qualités humaines dans une même direction, tout devient possible ! C’est du moins ce que nous souhaitons démontrer avec l’équipe réunie autour de ce projet.

L’intention est de générer des questionnements collectifs et individuels, en tournant notre regard vers l’avenir. Comment faire face à ce qui, pour un nombre croissant d’entre nous, semble inéluctable : l’effondrement de notre civilisation ?

Réduire, repenser ses besoins et donner plus de place à l’intention, l’impalpable, à ces richesses invisibles qui peuvent nous combler… Nourrir ces richesses et continuer à réduire nos besoins de consommation

Aspirer à une vie plus simple, plus proche de la Nature, plus spirituelle, où la richesse intérieure prend le pas sur l’argent et la société de consommation, il y a sans doute là un monde à explorer !

Une aventure aux multiples facettes, à la croisée de l’innovation technologique, du défi humain et de la poésie

En résumé, Poussin sur la Banquise c’est :

  • Une expédition de Bretagne au Grœnland ayant pour prétexte de jouer de l’accordéon sur la banquise.
  • La construction d’un voilier innovant de 6m, Poussin, conçu pour les hautes latitudes. En ligne de mire une recherche d’autonomie allant dans le sens du développement durable (dessalinisateur manuel, panneaux solaires, moteur électrique, pédalier pour produire de l’énergie, aliments à base d’insectes… ).
  • Un voyage à visée humanitaire, fait de rencontres et d’échanges culturels, ainsi que des ateliers créatifs offerts pour participer au mieux-être des habitants de Tasiilaq (Groenland).
  • Une création artistique musicale façonnée par les rencontres : une forme croisée, entre le documentaire et le ciné-concert.
  • Un message de sensibilisation, un projet pédagogique, une réflexion autour de la question :  » comment vivre pleinement en limitant notre impact sur l’environnement ?  » 

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