Le voilier

Son nom : Poussin

Le voilier, partenaire du développement durable

La voile est un symbole de libertés, de rêves, d’aventures, mais aussi un mode de déplacement respectueux de l’environnement, à la force du vent, une énergie à disposition et gratuite.

De la poule au poussin. C’est tellement plus mignon !…

A l’heure où nombre d’entre nous parlent de décroissance, l’idée de créer un petit bateau capable de naviguer dans les régions polaires incarne cette démarche.

Et oui ! mieux qu’un bateau à voile, un petit bateau à voile ! Et pis ça attire la sympathie !…

Un petit navire, c’est moins de besoins énergétiques et de matériaux à la construction, mais aussi à l’entretien et encore à l’usage. Plus il est petit et moins il a besoin d’énergie pour fonctionner, ce qui engendre par exemple une petite voilure, un petit moteur ou encore un petit chauffage.

De plus un voilier, et de surcroît un petit, nous aide, pour ne pas dire nous oblige, à aller à l’essentiel. Plus il est petit et plus cela est palpable. Cela donne un cadre qui, une fois apprivoisé, peut apporter pleine satisfaction et permettre de se réaliser pleinement. A bord, on choisit ce que l’on embarque, on fait le tri pour en retenir l’essentiel, et par là nous donnons de l’importance aux choses.

De part sa « bonne bouille », ces innovations technologiques, et le projet qu’il porte, Poussin attirera sans nul doute la sympathie, un atout qui permettra de créer la rencontre et le questionnement.

Un petit bateau, c’est aussi une invitation vers l’extérieur, vers l’autre.

A bord : un accordéon pour faciliter les rencontres, du matériel vidéo pour partager l’aventure.

Naviguer en Arctique, ça ne s’improvise pas ! Quelques précautions à prendre …

Poussin: un voilier innovant

  • Une annexe rigide (donc solide) intégrée au pont, ce qui réduit considérablement l’encombrement.
  • Une quille relevable pour pouvoir déhaler le bateau sur la banquise en cas de mauvais temps. Un système de palan associé à un winch permettra cette manœuvre à la force des bras (déjà testé par Sébastien Roubinet).
  • Une coque entièrement étanche évitant les entrées d’eau, même en cas de retournement. Une trappe issue de secours est prévue pour pouvoir sortir même dans le cas où le bateau ne se redresserait pas.
  • Une crash box à l’avant en cas de choc frontal, ainsi que des compartiments étanches sous le plancher.
  • Des cloisons étanches pour pouvoir isoler une éventuelle voie d’eau, et pour réduire l’espace de vie et ainsi garder une température intérieure convenable.
  • Un système d’aération waterproof.
  • Utilisation d’une résine bio-sourcée végétale issue des surplus de l’industrie agro-alimentaire pour la confection de la coque.
  • Une vision panoramique de l’intérieur pour éviter tout abordage.
  • Deux dérives latérales pour pouvoir échouer à plat et ajouter un plan anti-dérive.
  • Deux safrans amovibles pouvant transformer le gouvernail de bi-safran à mono-safran afin de permettre la navigation sans risquer la collision de la glace dans le safran et donc une détérioration potentielle. De plus les safrans seront repliables pour pouvoir échouer volontairement, et seront dotés de martyres. En cas de choc violent, la pièce martyre cassera avant le safran qui remontera grâce à son axe.

De part son architecture, sa quille à bulbe, son mât carbone ou encore la fibre innovante utilisées pour réaliser la coque (Poussin sera le premier monocoque construit en innegra/basalte, matériaux haute résistance aux chocs, expérimenté par Sébastien Roubinet lors de ses expéditions polaires sur la banquise), Poussin sera un bateau performant pour sa taille, ce qui est également un gage de sécurité.

L’équipement, partenaire du développement durable

Viser l’autonomie énergétique.

Quelques idées :

  • un moteur électrique innovant (FinX)
  • des panneaux solaires
  • un désalinisateur manuel
  • une godille
  • évidemment des voiles
  • des vêtements adaptés
  • une bouilloire électrique
  • un éclairage led
  • une bouillotte
  • un pédalier pour, à la fois, se réchauffer en faisant une activité physique et recharger les batteries.

Des petits gestes, partenaires du développement durable

De nombreuses raisons font que la navigation, et plus particulièrement la navigation à voile, est souvent considérée comme une école de vie. Cela aide notamment à prendre conscience de l’impact de l’homme sur la nature. Cela nous invite également à réduire nos besoins, comme par exemple la consommation d’eau douce. On se surprend souvent du peu d’eau qu’il faut quand on y prend garde, sans que cela ne soit une véritable contrainte. De même la navigation nous force souvent à faire preuve d’imagination, d’ingéniosité, à réparer plutôt que jeter, et force est de constater que lorsque le problème est résolu, la petite fierté du marin se fait sentir. Autant de notions transposables dans notre quotidien de terrien.

Quelques idées à bord de Poussin :

  • Des éponges confectionnées maison à partir de collants usagés.
  • Un « coton tige » unique et lavable, en bambou.
  • Du savon en vrac pour éviter les emballages.
  • Des récipients réutilisables pour faire l’approvisionnement (ex : sac en tissu pour les fruits).
  • De la nourriture à base d’insectes, riche en protéines.
  • Des articles de pêche. En mer le poisson va directement dans la poële.
  • Un récupérateur d’eau de pluie.

Si vous avez d’autres idées qui vont dans ce sens, n’hésitez pas à nous les communiquer, nous tenterons de les exploiter !